Kodak Carousel Clock


This device isn’t a spaceship, it’s a time machine. It goes backwards, and forwards… it takes us to a place where we ache to go again. It’s not called the wheel, it’s called the carousel. It lets us travel the way a child travels – around and around, and back home again, to a place where we know are loved. Mad Men : The Wheel (#1.13)

N9W L99PS!



999 MOON SCUM

Oh, say! does that star-spangled banner yet wave,
O’er the land of the free and the home of the brave?

Glitchin’

Justement, Tchernoboy et moi-même sommes depuis hier et jusqu’à demain au For Noise Festival.
De 20:00 à Minuit sur la scène du De Movie Salon pour un DJ set des plus cosmiques, et jusque tard dans la nuit pour des visuels qu’on aurait pu filmer sur place si nous avions été sur Mars.
Ci dessous, un petit aperçu de l’ambiance au De Movie hier soir, et comme vous allez pouvoir le constater, ici aussi ça Glitch à fond.

Karambolage (suite)

Et réponse à la question de la semaine dernière.
La semaine dernière je faisais référence à cette émission d’Arte, où à un moment donné il faut reconnaitre le détail qui fait que la scène se passe en Allemagne ou en France. Dans la vidéo “Anoniem: Première partie” il fallait donc reconnaître la Belgique, grâce à la plaque d’immatriculation de la voiture verte, ce qui, en définitive, ne prouve rien du tout.

Cette semaine j’ai mis en ligne la dernière minute du film sur les 39’10 minutes digitalisées au total: “Anoniem: Dernière partie”.
Le son et l’image sont saturés d’à-coups et de sauts: en réalité le film se dégrade progressivement à partir de son dernier tiers, et les dernières minutes sont assez similaires à celle ci. Mais justement c’est à mon sens cette dernière minute la plus intéressante, car c’est dans celle ci que se situe le raccord dont je parlais précédemment. Il se trouve juste entre le plan épileptique sur le Sacré-Coeur et l’étrange tableau de bord, qui indique la distance jusqu’en Afrique du sud. (Vers 0.16′)


Il n’y a que 40 secondes de vidéo après le point de rupture de la bande. Les 20 minutes restantes n’ont pas été utilisées.Et je n’ai pas d’avis sur cette question.

RWD-FWD

Note à propos de l’utilisation de colle sur de la bande magnétique de Mini-DV.
Partie 1/2: La colle Cyanoacrylate (Super-glue)

Je reviens sur un point concernant la réparation de la cassette Mini-DV que j’abordais dans l’avant-dernier sujet. Afin de recoller les bobines, j’ai eu recours à de la colle Cyanoacrylate, ou Super-glue. Rétrospectivement je réalise que cette méthode n’était peut-être pas la meilleure.

Je constate que lorsque l’on recolle deux morceaux de bande magnétique entre-eux avec de la super glue, ils deviennent complètement illisibles. C’est une réaction qui s’observe à l’oeil nu: sous l’effet du puissant solvant, leur surface ondule et se plisse, et les deux parties semblent fondre, et s’amalgamer. J’insiste sur le fait que cette réaction se produit sous l’effet de la Super-glue, parce que n’est pas le cas pour tous les types de colles, mais j’y reviendrai.

Ce raccord approximatif est devenu problématique lors de la digitalisation, qui consiste à importer les données de la cassette et les transformer en fichier numériques. Je précisais précédemment que j’ai dû me séparer de plusieurs mètres de bande, trop abimés pour être réintégrés au reste de la bobine. ( J’estime avoir perdu 1 à 2 minutes de film )

Le problème est le suivant: à la différence d’une bobine de film, l’enregistrement et la lecture d’une cassette vidéo sont définis par un code temporel, ou Time Code, attribué chronologiquement à chaque image. Le recollage à la super-glue de ces deux moitiés totalement décalées dans le temps représente une aberration pour le très sérieux mécanisme de lecture du caméscope.

Dans mon cas, lors du passage du raccord sur la tête de lecture, la cassette est stoppée et éjectée, sans autre forme de procès. Et tant que le lecteur détecte l’anomalie, toutes les fonctions de lecture sont bloquées.

Cet automatisme, que j’attribue à un système de protection de la tête de lecture, ne peut pas être désactivé. Pour digitaliser le maximum de vidéo sur cette bande, il m’a donc fallu “passer” de part et d’autre du raccord, mais sans l’aide de mon caméscope.
C’est ma visseuse-dévisseuse et un embout en forme d’étoile qui ont fait office de rembobineur avant-arrière, insensibles, eux, à l’agaçante subtilité du code temporel.

Au delà du point de rupture, il n’y a à peine que 30 secondes de vidéo.
Mais elles contiennent pourtant de précieux indices, et soulèvent autant de questions.

Transplantation


1
Voici le caméscope tel que je l’ai retrouvé. Il s’agit d’un modèle Handicam de Sony. Il était écrasé sur la route, près de la porte de Montmartre, au nord de Paris.La batterie, l’écran et une partie du viseur ont disparu. Les éléments qui restent sont agglomérés entre eux, à tel point qu’il est difficile d’extraire quelque chose sans le casser d’avantage.


2
Une cassette est encastrée dans le boitier de lecture du caméscope. La bande est sectionnée au niveau de la tête de lecture.


3
D’un coté les débris de la cassette retrouvée. De l’autre il y une cassette neuve, qui va recevoir le greffon. Je n’ai pas pu utiliser les morceaux de bande que l’on voit sur le coté droit de la photo. Ce sont ceux qui se trouvaient de part et d’autre du point de rupture, et ils étaient trop abimés.


4
Je retire les bandes de leur support (petite roue crantée en plastique). Le reste de la bande aussi est abimé. A cause de cela la vidéo est piquetée de pixels baladeurs et de petits sauts. Le son grésille un peu. Mais la majeure partie de la bande est tout à fait regardable.


5
J’enlève les bandes de la cassette vierge. Il y a un système d’attache qui permet d’enlever la bande originale, et donc éventuellement d’en attacher une autre, ce que je fais. Au point de rupture j’ai recollé les bandes entre elles à l’aide de super-glue. Ce n’est pas très propre, mais ça fonctionne. (Sauf à l’endroit exact ou elles sont recollées. Là, le caméscope éjecte la cassette sans autre forme de procès).


6
Il me faut une heure et demi pour rembobiner manuellement les bobines, qui d’après mes conclusions mesurent plusieurs dizaines de mètres. Lorsque c’est terminé, je les replace dans leur nouvel habitacle. Voyons si cela fonctionne.

Ik ken deze mensen! Je connais ces gens!

Il y a quelques semaines, j’ai trouvé un caméscope par terre, avec une cassette à l’intérieur. Il s’agit du film de vacances d’une famille qui vit en Belgique, coté Flamand, et qui vient passer ses vacances à Paris. Le caméscope est dans un drôle d’état (il est visiblement passé sous les roues d’un bus) mais la cassette est (presque) intacte. Du coup, je me sens un peu obligé de retrouver leur propriétaire.

Dans ce but, j’ai crée un groupe facebook sur lequel j’ai publié cette histoire et quelques photos. J’invite mes amis qui habitent plus ou moins en Belgique à le rejoindre, car j’ai bon espoir que quelqu’un les reconnaisse, et nous mettent en contact. Auquel cas je n’aurais plus d’autre choix que de leur rendre leur cassette, alors qu’en fait, j’aimerais bien la garder.

L’enregistrement des rêves

Une introduction aux techniques d’enregistrement des rêves est une fiction documentaire rétro-futuristique, dans laquelle la technologie vient sonder l’intime, et les disques durs augmenter la mémoire humaine.

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris